S’il est un sujet vaste à explorer dans le domaine de l’air comprimé, c’est bien celui de la préparation de l’air. Qu’on évoque la préparation, le traitement ou encore le conditionnement de l’air, on parle bien toujours de la même chose. Que ce soit la pollution, l’humidité, la pression approximative, l’air ne doit surtout pas être utilisé à l’état brut (directement du compresseur). Afin de bien travailler, et là je parle autant de l’efficacité de l’outil que de la qualité du résultat souhaité, il va falloir « traiter » cet air pour pouvoir l’exploiter comme une source d’énergie à la fois fiable et viable. Pour ce faire, on va se pencher sur quatre aspects majeurs : la filtration des poussières, la régulation de la pression, la lubrification si nécessaire et enfin de plus en plus souvent souhaité, le séchage de l’air comprimé. Aujourd’hui, première étape de notre petit tour dans le monde du traitement de l’air : la filtration.

Pourquoi la filtration ?

L’air comprimé sort à l’état « brut » du compresseur… Il n’est pas vraiment prêt à être utilisé directement. A ce point, l’air est certes comprimé mais il est aussi pollué d’une multitude de particules en tous genres : particules d’eau contenues dans l’atmosphère, particules de métal provenant de l’usure des pistons ou de la vis, poussières

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